Gestes responsables
Bonjour mes Ami(e)s’Nautes !
Aujourd’hui, c’est la fête à la grenouille, il pleut, il pleut ! Mon jardin, dont le sol est argileux, est gorgé d’eau…Je voulais vous parler d’elle justement.
Le précieux liquide se fait rare et l’heure est aux économies. Même si le jardin d’ornement est un peu plus exigent en eau que la nature, il est tout de même possible de réduire les arrosages en choisissant des végétaux naturellement peu gourmands en eau ou très bien adaptés aux régimes des précipitations. Le jardinier attentif veillera à prendre quelques précautions lors de leur achat ou de leur plantation.
Il faut d’abord résister aux charmes des belles plantes exotiques proposées en grand nombre dans les jardineries (exception faite des petites espèces à petites feuilles coriaces, duveteuses ou grises, naturellement économes en eau). Issues de climats où l’hygrométrie et les précipitations, notamment estivales, sont particulièrement différentes des nôtres, elles obligent à compenser continuellement ce manque d’eau par de multiples arrosages. Une perte sèche !
Il est préférable d’opter pour des végétaux d’origine locale, bien adaptés au climat, que ce soit pour réaliser une haie, un massif d’arbustes ou de vivaces. Cela permettra de réserver les arrosages au potager et à ses fleurs préférées. Un pépiniériste de proximité s’avère toujours de bon conseil pour choisir les meilleures plantes.
Enfin, mieux vaut acheter des végétaux jeunes, qui s’acclimateront progressivement au régime des précipitations. En ne les serrant pas trop à la plantation, ils pourront bénéficier au maximum de l’eau apportée par les pluies.
Voyons quelques exemples :
Les annuelles : eschscholtzia, gazania
Les arbustes à fleurs : albizzia, arbousier, bignone, buddléia, laurier rose
Les arbustes à haie : éléagnus, jasmin d’hiver, laurier tin, photinia
Les bulbes : agapanthe, iris nain
Les vivaces : acanthe, aubriète, millepertuis
Pour ma part, j’ai planté les arbustes et autres végétaux qui poussent ici, dans la région lyonnaise. J’ai fait une seule erreur : le buddléia ! En effet, l’arbre aux papillons, est un invasif… Tant pis, je l’aurai à l’œil et n’hésiterai pas à le rabattre s’il prend un peu trop d’aise !
A la maison aussi, nous devons limiter le rejet des eaux usées qui coûtent cher à assainir et consommer sans gaspiller.
Des installations simples et des appareils électroménagers adaptés permettent de réduire les quantités d’eau et de réaliser ainsi des économies.
Dans nos intérieurs, des dispositifs viennent à notre rescousse avec, à la clé, des économies de l’ordre de 50% sans perte de confort. Un réducteur de pression placé après le compteur agit comme un régulateur tout en protégeant l’installation. Au niveau du débit, des mousseurs (ou réducteurs de débit) fixés au bout des robinets, mitigeurs ou encore mélangeurs, sur la pomme de douche, à l’extrémité du flexible, donnent un jet aéré. De 15l par minute, on passe à une moyenne de 5 à 9l. J’ai d’ailleurs opté pour ce système pour la salle de bain de mes ados, affriolés par de longues ablutions !!!
Quant aux WC, poste très gourmand, le volume d’eau diminue grâce à la chasse d’eau à double flux. Selon les besoins, le petit bouton libère 3l et le gros, 6l ! Si les toilettes ne sont pas équipées, il existe une petite astuce : en déposant dans le fond du réservoir une brique ou une bouteille remplie d’eau, le volume d’eau déversé à chaque tirage se réduit selon l’objet déposé !!! A l’aide du stop-douche, d’un clic, ce mécanisme arrête l’eau au moment du shampoing. D’un autre clic, elle revient à la même température.
La maîtrise est totale !
Personnellement, lorsque je me savonne sous la douche (jamais de bains…), j’arrête l’eau, pareil pour le lavage des ratounes, et des mains !
Et vous, quelles écolos êtes-vous ?
De douces pensées volent vers vous ainsi que de gros bisous !
Kahouette